
L’amour des autres est un outil puissant à notre portée mais nous ne nous en servons pas assez. Souvenez-vous lorsque vous étiez enfant et que vous aviez aimé une personne, un livre ou un lieu. Vous étiez tellement passionnés que nulle autre occupation n’aurait pu vous en détourner.
L’observation qu’il s’agit de faire à ce propos est que votre amour n’avait pas besoin ni de l’assentiment de l’autre ni de sa contribution.
Les choses se sont compliquées ensuite lorsque vous avez commencé à rendre votre amour dépendant de celui des autres.
Je l’aime mais j’ai senti qu’il ne partageait pas le même sentiment que moi. J’ai décidé alors de ne plus l’aimer pour chercher une autre personne qui saura être à la hauteur de mes attentes.
Qui a décidé un jour que pour aimer les autres il faille qu’ils soient eux-mêmes en accord avec nous ? Penser une chose pareille constitue une double peine :
- Exiger de l’autre une similitude au lieu d’une complémentarité émotionnelle serait peine perdue ;
- Faire dépendre son bonheur de celui d’autrui serait un manque de liberté.
L’affaire se complique encore davantage lorsque la haine prend la place de l’amour suite aux contingences de la vie.
Ne laissez jamais la haine s’installer en vous car vous en subirez les méfaits beaucoup plus que la personne ciblée.
Aimez les autres pour préserver votre santé et vous aurez également le moyen de toucher les autres dans leur sensibilité. Vous avez ainsi l’opportunité d’user d’une ressource à votre portée pour réussir une prouesse réservée aux initiés.